Plus de 100 000 étoiles sont groupées dans l’amas globulaire M13, l’un des plus brillants, visible de l’hémisphère nord. Situé dans la constellation d’Hercule, entre les deux étoiles les plus brillantes de l’été, Vega et Arcturus il est éloigné d’environ 25 000 années-lumière de la Terre.
Avec une magnitude apparente de 5,8 on peut le repérer facilement avec une paire de jumelle. Il est au-dessus de l’horizon toute la nuit en mai, juin et juillet. En août, septembre et octobre, l’amas d’Hercule est encore visible jusqu’après minuit. Puis, en novembre et décembre, vous pouvez le voir dans votre ciel du soir à l’ouest et dans votre ciel du matin à l’est.
La majorité des étoiles qui le composent sont âgées d’environ 12 à 13 milliards d’années. C’est presque aussi vieux que l’univers. Dans cet amas d’un diamètre de 145 années-lumière on a découvert 64 étoiles variables Les deux dernières, V63 et V64 ont été découvertes en Espagne par Francisco Violat-Bordonau en 2021 et 2022.
La petite animation réalisée par Romain, un membre de l’association NGC Team sur M3 un autre amas globulaire, montre la variabilité de luminosité de ces étoiles.
En astronomie, un amas globulaire est un amas stellaire très dense, contenant typiquement une centaine de milliers d’étoiles distribuées dans une sphère dont la taille varie d’une vingtaine à quelques centaines d’années-lumière. Les étoiles de ces amas sont généralement des géantes rouges.
On compte 150 amas globulaires dans notre galaxie, la Voie lactée. Mais il en existe sans doute d’autres, qui restent indétectables parce que masqués par le disque galactique.
Les amas globulaires font partie du halo galactique et orbitent autour du centre galactique à une distance variant de 120 000 à 300 000 années-lumière. C’est par leur étude que Harlow Shapley, en 1918, a pu déterminer la position du Soleil au sein de la Galaxie.
La plupart des amas globulaires sont très anciens et se sont probablement formés en même temps que leur galaxie. Comme ils contiennent les étoiles les plus âgées d’une galaxie, ils contribuent également de façon importante à l’étude de l’évolution des étoiles et des galaxies.
Néanmoins, des amas globulaires de couleur bleue ont été récemment observés et leur couleur est, normalement, représentative des étoiles chaudes et jeunes.
Certains amas globulaires, comme Omega Centauri dans notre Galaxie, peuvent avoir une masse de plusieurs millions de masses solaires.
Les étoiles de type particulier, comme les traînardes bleues, les pulsars milliseconde ou les binaires X de faible masse, sont beaucoup plus communes dans les amas globulaires que dans le reste de la galaxie.
La densité d’étoiles près du centre de l’amas est environ cent fois supérieure à celle de la région entourant le système solaire. Dans cette région, les étoiles sont si rapprochées qu’elles entrent parfois en collision, créant ainsi une jeune étoile massive qu’on appelle une traînarde bleue. L’image montre la présence de nombreuses traînardes bleues au cœur de l’amas.
Pour les amateurs de traitement d’image, celui-ci a été réalisé avec Pixinsight en suivant le processus indiqué ci-dessous
1 – Process « Image calibration » pour les brutes de chacun des filtres LRVB en utilisant les masters Bias, Dark et Flat. 2 – Process « Cosmetic correction » par filtre pour chacune des images brutes. 3 – Process « DynamicBackgroundExtraction » par filtre pour chacune des images brutes 4 – Process « SubframeSelector » pour choisir les images ayant la meilleure FWHM et le meilleur Signal/Bruit. Élimination des images les moins bonnes ~ 10%. 5 – Scripts « ImagePlateSolve » et « MosaicByCoordinates » pour registrer l’ensemble des images. 6 – Process « ImageIntegration » pour déterminer les bandes noires à supprimer et obtenir l’image « Minimum » 7 – Process « DynamicCrop » pour supprimer les bandes noires sur toutes les images en tenant compte de l’image « minimum » 8 – Process « Imageintegration » pour additionner toutes les images par filtre ( « Average », « Additive with scaling », « Noise evaluation » , »BWMV » et réglage des réjections de pixels autour de 0.2. 09 – Process « DBE » sur chaque image résultat pour éliminer le gradient résiduel. 10 – Équilibrage de chaque couche LRVb avec le process « LinearFit». 11–Utilisation du process « LRGB» pour additionner les différentes couches. 12 – Délinéarisation de l’image résultat avec le process « HistogramTransformation ». 13 – Accentuation des détails avec le process « MultiscaleMedianTransform». 14 – Accentuation du contraste avec le process « localHistogramEqualization» . 15 – Augmentation des couleurs avec le process «ColorSaturation» 16 – Assombrir le fond de ciel avec le process «CurvesTransformation» 17 – Élimination du bruit chromatique résiduel avec le process « ACDNR»
LBN 354 fait partie de l’immense nébuleuse Nord America dans sa partie la plus reconnaissable, tout du moins en RVB. Avec les filtres interférentiels (Halpha, OIII et SII) les contrastes entre les zones sombres et celles qui sont fortement ionisées, sont très prononcés par rapport à une image RVB.
Acquisitions des images avec setup de NGCAT à Fregenal ES Juin-Juillet 2021 :
Ha 45 x 600’’ OIII 50 x 600’’ SII 45 x 600’’ pour un total de 23h30.
La comète de la mission Rosetta, était dans la constellation du Cancer et distante de la terre de 0,418UA (62,6Millions de Km).
Comme toutes les comètes, Churyumov-Gerasimenko porte le nom de ses découvreurs. Il a été observé pour la première fois en 1969, lorsque plusieurs astronomes de Kiev ont visité l’Institut d’astrophysique d’Alma-Ata au Kazakhstan pour mener une enquête sur les comètes.
Le 20 septembre, Klim Churyumov examinait une photographie de la comète 32P/Comas Solá, prise par Svetlana Gerasimenko, lorsqu’il a remarqué un autre objet semblable à une comète. De retour à Kiev, il étudia très attentivement la plaque et réalisa finalement qu’ils avaient en effet découvert une nouvelle comète. Crédit ESA
Une étude récente menée par les chercheurs de l’Observatoire de Paris renforce l’hypothèse que la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko est un corps binaire formé par la collision à faible vitesse de deux objets distincts pendant les toutes premières phases de la formation du Système solaire.
Acquisitions des photos avec le Setup Fregenal du 14 novembre 2021 :
L’amas globulaire Messier13 ou M13 et appelé aussi le Grand Amas d’Hercule puisqu’il est situé dans la Constellation éponyme, il a été découvert en 1714 par Edmund Halley, et enregistré sur son catalogue par Messier en 1764. C’est sans doute un des plus vieux objets avec un âge estimé à 11,6 milliards d’années environ. Son diamètre est de 20 minutes d’arc, ce qui correspond à 150 années lumière(AL) environ.
Très récemment, M13 a été choisi comme cible par le projet SETI, pour recevoir un message parti du radio télescope d’Arecibo en 1974 et destiné a une éventuelle civilisation extraterrestre. Comme le temps de trajet est de 22 200AL, une hypothétique réponse nous parviendrait dans 45000 ans environ.
Acquisition des images LRGB en Juillet 2022 :
40 luminances de 120’’ et 42 RGB de 120’’ pour un total de 4h50.
En juillet et aout 2022, nous avons collecte 45x300s bleu, 45x300s vert, 45x300s rouge, et 60x600s luminance sur la nébuleuse de l’Iris, soit 22.6 heures d’intégration.
En juin-juillet 2022, nous avons collecte 41x1200s SII, 41x1200s OIII, et 41s1200s Ha, soit 41 heures d’intégration sur IC 1396, la nébuleuse de la trompe d’éléphant.
Abell 6 (PK 136+ 4.1) est une nébuleuse planétaire, dans la constellation de Cassiopée. Sa magnitude de 15 en fait une NP très faible, en forme de bulle. Elle émet en OIII et très peu en Halpha. Difficile à traiter elle reste un objet intéressant du ciel profond.
Traitement HaSHO PixInsight.
Acquisition des images :
Halpha 31x 1200 ‘’ OIII 35 x 1200’’ SII 30 x 1200’’